Un bouddhiste salue Marie (1)

Mère de l'amour !
Visage serein, tu embrasse l'Univers,
mais tes yeux baissés semblent tristes...
Pourtant, tu es toute douceur, bienveillance,
et miséricorde infinie.
Tes mains jointes
donnent la bénédiction du coeur.

Me tournant vers toi
dans les moments de solitude,
j'ai perçu la chaleur de ta présence toute proche.
Pour qui est dans l'erreur,
tu es une consolation sûre.
Dans les soucis,
tu es un guide et une lumière.

Tu nous donnes le bonheur et le repos
et de toi nous attendons tout,
mais toi, tu n'attends rien en retour,
parce que tu es totalement désintéressée !

( 1 ) L'abbé d'un temple bouddhiste de Thaïlande, en visite à Rome, a rappelé que, pour le bouddhisme, < Etre mère, c'est être
une présence d'amour qui accueille et qui crée un foyer >
Il a alurs salué une statue de la vierge par le poème que nous reproduisons et que le Cardinal Arinze a cité à Lourde en juin
2001